Pourquoi le cloud public ne tuera pas nos datacenters ?

le jeudi 27 septembre 2018

Bearstech | Dernière mise à jour : jeudi 27 septembre 2018

L'émergence des infrastructures hybrides avec une utilisation partielle de ressources Cloud Publique et la démocratisation des outils Devops permettent de profiter des avantages du Cloud sans sacrifier à la maîtrise de son système d'information, en conservant le bon vieux Datacenter.

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Nombreux sont encore ceux qui nous prédisaient la mort de nos bonnes vieilles baies en datacenters à la faveur de la blanche et opaque ouateur de lointains Clouds. Puis, des considérations de souveraineté de l'hébergement des données sensibles et/ou personnelles ou celles d'organismes d'importance vitale (OIV), suivies d'un règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), sont venus mettre un petit coup de frein à ces rumeurs de mort imminente de nos datacenters. Et voici pourquoi...

Le fait est que de nombreuses entreprises que ce soit en France ou de par le monde envisagent aujourd'hui encore d’accroître significativement leurs infrastructures propres, ce avec des besoins naissants d'incorporer de nouveaux services à leur système d'information et toujours avec cette nécessité d’accroître et de consolider l'existant pour faire face à une demande et à une charge en constante augmentation depuis qu'Internet est Internet.

Récemment, une étude tendait également à infirmer ces rumeurs de mort annoncée de nos datacenters.

Elle est l’œuvre d’un cabinet d’études de marché, IHS Markit , réalisée auprès de plus de 150 entreprises et qui relevait que la plupart d’entre elles prévoyaient a minima de doubler leur infrastructure physique informatique d’ici à 2019. Et il s’agit d’une tendance lourde car le revirement n’en est pas vraiment un… Ces organisations se constituent en fait leur Cloud privé. Cette petite révolution qui est en marche est intimement liée à l’utilisation d’outils DevOps et plus précisément la conteneurisation et les orchestrateurs. Ainsi les entreprises interrogées à l’occasion de cette enquête déclaraient que 73 % de leur parc serveurs aura recours à la conteneurisation et aux hyperviseurs d’ici 2019 (contre 70 % en 2018). Les objectifs recherchés pour la majorité d’entre elles sont la sécurité et les performances applicatives, ainsi que la scalabilité.

Non, la mort des datacenters n'aura pas lieu, les organisations auront toujours demain comme dans un futur plus éloigné un besoin de conserver leur patrimoine informationnel dans un espace bien physique dans lequel elles peuvent avoir confiance. Elles auront aussi, légalement maintenant, toujours le besoin d’assurer un haut niveau de confidentialité des données personnelles qu’elles stockent, et devant des menaces toujours plus pressantes et complexes, le besoin d’assurer une protection maîtrisée de leurs données les plus sensibles.

Aujourd’hui, les plus gros investisseurs en infrastructures se concentrent sur le secteurs des banques et des assurances. Leurs besoins croissants en traitement de données non structurées les poussent inexorablement vers le Big Data et le Cloud, ce même Cloud face auquel elles ont longtemps traînées des pieds avec une légitime méfiance. Cependant, avec l’apparition des infrastructures hybrides, cette tendance du cloud que l’on a souvent trop cantonné aux quelques acteurs incontournables du secteur profitera à terme à nos bons vieux datacenters.

La démocratisation des outils DevOps permet aujourd’hui aux structures des plus importantes aux plus modestes de bénéficier des conforts du Cloud Public, mais d’un Cloud souvent plus maîtrisé que réellement « souverain ».

Il y a toujours de bonnes et de mauvaises raisons d'utiliser un Cloud public.

En premier lieu l'automatisation industrialisée sur Cloud public séduit et apporte maîtrise et visibilité sur les coûts, un point de vue purement économique. Il y a en second lieu un évident aspect pratique l'immédiateté des Clouds publics, offre un confort d'utilisation indéniable : aussitôt commandé, aussitôt livré. On pourrait également évoquer la méconnaissance des architectures modernes et des outils souvent libres, il s'agit là d'un facteur purement culturel au sein de chaque organisation. Arrive enfin une très mauvaise raison : se défausser d'une responsabilité, notamment en matère de sécurité et de protection des données en pensant la déléguer au Cloud Public tout puissant; jusqu'au jour ...).

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