Connaissez-vous le temps de reboot de vos machines ?

La semaine dernière, plusieurs entreprises ont partagé leurs expériences avec Kubernetes. Nous avons regroupé ces témoignages (et d’autres) pour vous offrir un aperçu de leurs motivations.
Il arrive très souvent que des CTO et des Tech Leads nous contactent parce qu'ils se sentent dépassés par Kubernetes. Cet outil est très largement utilisé, mais il est complexe et souvent inadapté aux besoins des entreprises qui l'adoptent. Les équipes techniques se retrouvent alors à gérer une complexité inutile qu'elles auraient pu éviter.
Chez Bearstech, nous partageons des interrogations légitimes à propos de Kubernetes. Si vous souhaitez mieux comprendre notre perspective à ce sujet, lisez notre article : "Pourquoi Bearstech recommande d’autres solutions que Kubernetes ?”.
Un point d'attention que nous souhaitons mettre en avant dans cet article est le double lock-in que Kubernetes impose : pour assurer un fonctionnement optimal et éviter les pannes, de nombreuses entreprises choisissent Kubernetes en mode SaaS (la gestion effective de Kubernetes pouvant s'avérer très complexe). Bien que ce ne soit pas obligatoire, c'est un choix fortement recommandé pour les petites équipes techniques. Une fois ce choix effectué, les entreprises deviennent dépendantes à la fois du fournisseur sélectionné et de la technologie elle-même.
Ce double lock-in rend les témoignages de sortie de Kubernetes d'autant plus précieux.
Avant d’aborder les témoignages, nous vous proposons un détour par le principe de conservation de la complexité, un concept méconnu mais qui nous paraît tout à fait pertinent dans le cadre de cette conversation.
Selon ce principe, toute abstraction visant à simplifier le travail d'un utilisateur transfère la complexité ailleurs, généralement aux équipes techniques. La complexité ne disparaît jamais elle est déportée vers une application.
Pour approfondir ce concept, nous vous invitons à consulter cet article sur le Paradoxe de Tog, qui explique que déporter la complexité vers les applications peut en réalité accroître la complexité globale.
Sécurité, performance, sérénité : confiez vos serveurs à des spécialistes.
Voici comme convenu, à tous ceux qui nous contactent avec des doutes ou des regrets, quelques témoignages éclairants. Vous n'êtes pas seuls à penser que Kubernetes n'est pas une solution adaptée à tous les contextes.
“Kubernetes is a powerful tool, but it comes with significant complexity and operational overhead.”
En prime, cet article très pertinent "It’s Time to Make Kubernetes Disappear" de Justin Reock : les plateformes comme Kubernetes, initialement conçues pour abstraire la gestion des ressources, sont devenues des entités complexes nécessitant elles-mêmes une gestion approfondie.
Kubernetes ne convient pas à toutes les entreprises ni à tous les projets. Des approches plus simples, basées sur des VMs Cloud classiques, peuvent souvent s’avérer plus efficaces.
Bearstech peut vous accompagner pour décomplexifier vos architectures, vous aider à reprendre la main sur vos coûts et assurer la maintenabilité de vos applications critiques dans le temps.
Si vous trouvez d'autres exemples intéressants, n'hésitez pas à nous les transmettre, nous mettrons à jour cet article.
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